
L’église de Ploumilliau est le seul site de Bretagne qui abrite une statue en bois de l’Ankou. Sculptée au XVIIème siècle, faisant 1 m de hauteur, elle est impressionnante dans sa composition macabre et représente un squelette avec une bêche dans la main gauche et une faux dans la main droite : c’est la mort qui fauche les vivants et les enterre.
D’après les traditions bretonnes, cet être mystérieux est l’ouvrier de la mort, chargé de moissonner les défunts de village en village, de ville en ville, sans un jour de repos. Ceux qui l’ont vu oeuvrer le décrivent comme un homme très grand, squelettique, au visage cadavérique encadré de de longs cheveux blancs et ombragé d’un large chapeau. Vêtu d’un manteau noir, il serre dans la main droite une faux dont le tranchant est tourné vers l’extérieur pour pousser plus facilement les morts vers le royaume des ténèbres.
Empruntant de vieux chemins forestiers, l’Ankou voyage sur une charrette mal graissée dont l’essieu fait « wik ! wik ! » . Il ne voyage pas seul et se fait précéder par ses amis préférés, la peste et le choléra, annonçant toujours son arrivée par le croassement d’un corbeau ou le hululement d’une chouette. Il est, bien sûr, vivement déconseillé de monter dans la charrette nocturne de l’Ankou, sous peine de trépasser très vite. Mais attention, pour les Bretons, la mort n’est pas une fin et le dernier voyage dans la charrette de l’Ankou n’est qu’un passage vers un autre monde plus chaud et plein d’hydromel.
mars 31, 2014 à 4:36
Il a une sale gueule!
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mars 31, 2014 à 5:21
Normal, il a une « gueule de bois » … 😀
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mars 31, 2014 à 6:07
Nâtive de Bretagne, j’ai beaucoup entendu parlé de l’Ankou… j’avais un peu oublié cette histoire
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avril 1, 2014 à 12:07
Boirais bien une pinte d’hydromel, moi… 😛
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