A propos de singes et d’ours mal léchés
Le singe, en terme d’imprimerie, n’est tout autre chose qu’un ouvrier compositeur. Il tient ce nom des compagnons pressiers qui le nomment ainsi soit à cause des gestes drôlatiques qu’il fait en levant la lettre, soit parce que son occupation consiste a reproduire l’oeuvre d’autrui.
Mais le singe s’en venge en infligeant aux compagnons pressiers l’épithète d’ours dont les a baptisés Richelet, et voici comment :
Un jour, cet auteur de l’Encyclopédie était chez son Imprimeur à examiner sur le banc de presse les feuilles que l’on tirait, et s’étant approché trop près de l’imprimeur qui tenait le barreau, ce dernier en le tirant, attrapa l’auteur qui était derrière lui et l’envoya par une secousse violente et inattendue à quelques pas de lui. De là, il a plu à l’auteur d’appeler les imprimeurs des ours.
On appelle un gros rustre d’imprimeur un ours mal léché.
« Physiologie de l’imprimeur. » Constant Moisand, Paris, 1842.
novembre 15, 2015 à 4:38
j’ai eu l’occasion dans mes débuts professionnel de travailler dans une imprimerie et nous c’etait le directeur que l’on nommait mal léché comme quoi …. merci bye bye michel
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novembre 15, 2015 à 5:07
Bonsoir Michel.
🙂
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novembre 15, 2015 à 4:49
Meilleurs voeux~~
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novembre 15, 2015 à 5:07
Merci !
Bonne soirée Jet.
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novembre 15, 2015 à 8:01
« L’ours mal léché » est-il la suite aux individus munis de kalachnikov ? si oui le terme est faible.
(Notons simplement que la vie reprends le dessus, et qu’il est souhaitable de continuer la critique du genre humain) merci Gavroche.
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novembre 15, 2015 à 8:07
😉
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avril 15, 2016 à 8:43
A reblogué ceci sur Maître Renard.
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