Le Moulin-Rouge en justice
Nous venons d’avoir, à la 9e chambre, un petit procès fort drôle, à propos d’un chien qu’on avait saisi, en même temps que le mobilier de la célèbre Rayon d’Or, une des héroïnes chorégraphiques du Moulin-Rouge, lequel chien appartenait, paraît-il, à sa bonne.
Et à propos de ce procès très simple, nous avons vu défiler, devant le tribunal, tout le personnel des étoiles de ce lieu célèbre où triomphe la danse fin de siècle. Nous avons appris, en même temps, le vrai nom de ces dames qui portent, sur la scène de leurs ébats, des surnoms d’emprunt tellement inattendus !
Et d’abord La Goulue, de son vrai nom Louise Wébert ; puis Grille d’Égout, qui s’appelle sur son état civil légal Mlle Beuze ; quant à Rayon d’Or, elle se nomme tout simplement Chrétiennot. Mais sa femme de chambre, celle qui réclame son chien, se nomme Élisa Haussepied. Et cependant elle ne danse pas, malgré ce nom prédestiné. Mais elle est jolie fille, jeune encore, et l’aurore de sa gloire chorégraphique peut un jour se lever.
janvier 31, 2016 à 7:57
Ah non, je m’insurge: Pas ça !
S’il est une justice c’est bien de considérer que le plaisir ne peut se trouver contrevenant devant aucune loi, tant que la morale est sauve!
A méditer..
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février 1, 2016 à 1:50
Bon, et finalement, la nana, là … comment ? Marchepied ? … elle l’a récupéré, son clebs, ou il est toujours en train de se promener entre les fauteuils du Moulin » ?
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février 1, 2016 à 7:54
Bonne journée Gavroche !
🙂
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février 1, 2016 à 10:08
Merci Fanfan !
Bonne journée 🙂
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