C’est vilain de copier !
M. de Saint-Marc se vantait chez Voltaire d’avoir une mémoire tellement familiarisée avec la littérature, qu’on ne pourrait pas lui citer deux vers de suite du théâtre moderne qu’il ne dît de quelle pièce ils étaient.
On en fit plusieurs essais dont il se tira très bien. Madame Denis, nièce de Voltaire, crut l’embarrasser en lui en citant deux qu’elle composa à l’instant. Il réfléchit un moment et dit :
— Ah ! je les reconnais, ils sont de la Chercheuse d’esprit (petit opéra-comique sous ce titre).
La confusion de madame Denis ne laissa plus de doute sur la découverte de l’auteur.
« Journal des histoires anciennes, modernes et contemporaines. »Paris, 1833.
mars 29, 2017 à 7:04
ça ne prouve rien : moi, ça m’arrive tous les jours d’inventer des trucs originaux que d’autres ont déjà écrit il y a plus ou moins longtemps :)…
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mars 29, 2017 à 8:53
Oui,dans la forme et l’idée générale ; mais si les vers sont conformes mot pour mot, y’a comme un doute… 😉
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mars 30, 2017 à 1:56
Je pense comme Gavroche. Pourquoi madame Denis n’aurait-elle pas écrit ces quelques vers en s’inspirant sans le savoir d’un lecture qui l’aurait marquée.
Il suffit de voir le nombre de compositeurs condamné pour plagiat parce que dans leur composition qu’ils pensaient originales, on retrouve 4 ou 5 mesures d’un autre morceau moins connu qu’ils ont dû écouter à un moment et qui a dû les marquer inconsciemment.
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avril 2, 2017 à 4:57
On ne fait que plus répéter ce qui fut dit
En d’autres termes, reste à répéter ce qui n’a jamais été dit
C’est ce que je fait
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