La petite-fille de La Fontaine
Il existait en 1762, à Château-Thierry, une arrière-petite-fille de La Fontaine, connue dans toute la province par son amour pour l’étude et par ses dispositions prématurées.
Lorsque Mesdames, les filles de Louis XV, passèrent par cette ville, on leur présenta cette enfant, qui, âgée seulement de cinq ans, leur récita avec une grâce infinie la fable suivante, composée pour intéresser les illustres voyageuses au sort de la jeune infortunée, à l’existence de laquelle se rattachait un si grand souvenir :
Faible, abattu, cherchant un appui salutaire,
Un lierre desséché languissait sur la terre;
Il aperçoit un chêne audacieux
Dont le sommet se perdait dans les cieux.Ce chêne répandait une ombre bienfaisante;
Les mortels fatigués des ardeurs du midi
Venaient y ranimer leur force languissante;
Les oiseaux, dans l’orage, y trouvaient un abri.
Le lierre, à cet aspect, reprend quelque courage,
De l’arbre hospitalier embrasse les contours;
Et bientôt étayé de son heureux secours,
Il voit croître sa tige et verdir son feuillage.Je suis ce lierre abandonné;
Vous, cet arbre divin, utile, secourable :
Je vous ai peint mon sort infortuné,
Votre appui seul peut le rendre agréable.
« Almanach de la Champagne et de la Brie. » Troyes, 1853.
Peinture de Peder Mork Monsted.
septembre 22, 2018 à 3:26
Le lierre s’accroche à l’arbre et y grimpe comme une plante sur son tuteur !
l’Arbre cet illustre « remarquable » ne serait ce pas La fontaine,? et L’HIER de ses écrits feuilles, en devriendrai LIERRE
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septembre 22, 2018 à 4:52
Quand j’y songe… c’est fort possible !
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septembre 23, 2018 à 10:04
« Haciendo magia con palabras » m’a guidé ici et je suis content car j’ai aimé ça que j’ai trouvé. Bonne continuation!
Je voudrais aussi te inviter à prendre un te à la menthe au « El zoco del escriba » pour parler de ´ça que vous voulez.
Alberto Mrteh (El zoco del escriba)
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